Une crique discrète, le ciel qui rosit doucement. Nous étions seules, dans le silence doux d’un soir d’été, juste après un pique-nique. La pink hour baigne les rochers de reflets pastel — bleus tendres, roses pâles — comme une aquarelle. Marion rayonne.

Les cheveux encore un peu salés, les yeux clairs et rieurs. Elle pose simplement, en maillot, le corps tranquille, libre. Il y a de la joie dans sa manière d’être là, et quelque chose de très doux dans la lumière qui glisse sur sa peau. Parenthèse légère. Une séance presque volée au temps, au creux d’un soir tiède, au bord de l’eau.

Merci Marion.